•  

    *La première consigne du jour était  de penser à un lieu de rêve...


                       * En 2ème consigne : Imaginez un slogan qui définisse le lieu.


    *et pour conclure...3è consigne : Imaginez un être que vous auriez aimé rencontrer, imaginaire ou fictif.

     

    Amis lecteurs.... c'est pour vous !

    Chacun de nous devait commencer un texte sur une page vierge ( sobre et simple).


     l'Uchronie

     «  Le monde selon vous »

    John IRVING, écrivain.

     

    Il est temps de partir John...

    D'accord, mais pour où ?

    Avec qui, je le sais. Mes crayons sont prêts, mon temps aussi. Ma feuille blanche n'attend que la direction à suivre.

     

    Laisse courir les mots, invente moi un monde selon..avec qui bon te semble, les yeux fermés, I will survive...


    Avec moi tu feras mieux que survivre John. Prends ton passepartout nous traverserons des frontières. A l'Est tu renaîtras.

    Allons, il est l'heure.

     

    Minuit moins dix. L'avion décolle dans 5 mn. Les bourriches d'huitres remplissent la soute; De la Marennes-Oléron premier choix.

     

    Mais voilà l'ouragan tant attendu qui fracasse les arbres, fait décoller les voitures et plaque les avions au sol. Des bourriches d'huites premier choix s'éparpillent sur la piste de décollage. John saisi son stylo...

     

    et puisqu'ils sont en Uchronie, l'avion a évité l'ouragan, les arbres sont toujours enracinés, les voitures sont là, sagement garées sur le parking et les bourriches d'huitres ne sont pas récoltées de toute façon vu qu'en Uchronie cela n'existe pas !!! Et moi, je fais c'que j'veux avec mon John !

     

    Au diable les avions, les horaires a respecter, viens te coucher et laisse tes rèves faire le reste. Ca commençait par : et si on allait en Uchronie.........

     

    Tu as dit U. CRO. NIE, mais il est où le soleil ? Dans nos cœurs peut-être, non ?

     

    • Non, ce n'est pas le pays ou on nie les crocs. Quoique. On l'a inventé : un pays de douceurs ou les crocs ne font que fendre la pulpe de fruits goûteux et mordiller la nuque de ceux qu'on aime. Ca n'empêche pas de goûter aux huitres. On continuera à pied pour l'Anachronie.

    • On y est, rien n'est plus comme avant. On gobe les huitres et ça fait un grand UKR ! On se retrouve au lit et ça fait un nid. Océanie même n'y retrouverait pas ses petits, car au mitan du lit coule la cascade du Vallon. Point de désert en Transylvanie !

     

    John relève la tête, surpris. Le temps s'est échappé. Tant que son stylo courrait sur la feuille comme l'ouragan qui balayait les idées reçues. John relève la tête et sourit.


    Non, me sourit ! Ahh ! Uchronie, quand tu nous tiens, on y croit ce que l'on rêve............

     

      

    Et en juin, que disent les écrivains !!?



      

          DANS CHAQUE HUITRE UNE PERLE...........



     Claire

     


    ...........................................................................

     

    Sous les palétuviers la plage

     

     

     

    -Jacques,où es-tu ?

    -Tout nu sous le palétuvier. Je te conseille de garder ta chemise : le sentier est plein d'embûches ! Et de buissons épineux !

    -Mais où es-tu donc passé ? je ne vois pas de sentier ! Tout est embrouillé .

    -Ferme les yeux . Ecoute . Ecoute ma voix . "De chrysanthème en chrysanthème, à chaque fois sur une erreur..." Non,pas celle là, attends...

    -Non,pas les chrysanthèmes ! notre île a une nature luxuriante,choisis,choisis quelque chose d'autre,le chrysanthème ça plombe !

    ...et puis ça pue ! Tu avais pourtant le choix,t'es vraiment un pessimiste ! pourquoi pas des orties,des ronces ou des chardons ? Allez,emmènes-moi quelque part,mais fais-le bien .

    Fais le bien,fais le bien,toujours le bien,mais fais-moi mal,Johnny ! Emmènes-moi au ciel ! que je mire les étoiles dans la profondeur de tes yeux...

    -Eh bien,si tu veux de l'action et du rêve on y est . Je suis là,les pieds dans l'océan bleu,au pied de la falaise . La falaise de cent mètres que tes pas surplombent en ce moment . Je te vois . N'aies crainte ! Je t'attends . 1,2,3, à 4 tu sautes. 1,2,3...

    -...dans les choux,parce que les chrysanthèmes ça pue la mort,alors que les choux ça sent la vie . Même pas mal,Johnny ! ... Jacques,où es-tu encore ?

    -Je suis là.

    -Mais je ne te vois pas,je suis dans les choux ! Jaaaaaaaacques !   ...

    -C'est mieux dans les roses...rosa,rosae,rosa,rosis,rosis...

    ...et les poules,et les oies pour son dernier repas,car il est temps,il est temps qu'on s'en aille, vers Amsterdam ou ailleurs ...

    -Ouf ! j'ai retrouvé mon amour de marin,j'ai touché le pompon . Cela nous a porté chance car nous avons gagné à la loterie du village un billet pour deux pour le voyage de nos rêves ! Il va falloir qu'on se décide pour choisir la destination à l'automne prochain ! N'est-ce pas,Jacques,mon amour ...

     

     

                                                                        Sylvie

     

     ............................................

     

     

    Le filet à papillon

     

     

     

    Un jour, la femme qui vivait dans le vallon de la cascade a disparu.

     

    Volontairement ou non ? Tout le monde imaginait le pire comme le meilleur. Elle était étrange, il fallait dire, vivre nue dans les ondes de notre canton n’était pas pour plaire à tout le monde. D’ailleurs, tous ignoraient son nom.

     

    Son nom est pourtant Personne, sa jupe à carreaux Vichy, elle l’a oubliée sou le sol pleureur où elle avait accroché son bustier de dentelles blanches, mais Alzheimer est passé par là...et hop.

     

    -       oui, il va falloir le choper, cet Alzheimer, depuis qu’il rôde par ici, les gens se perdent, on ne se reconnaît plus. On pourrait s’organiser. Demain dès l’aube... Est-il gros ou petit ? Mâle ou femelle ? Agressif ou peureux ? Emmenons un filet d’envergure, quelques phéromones, quelqu’un a des appeaux pour ce genre d’animal ?

     

     

     

    A l’heure où blanchit la campagne, nous partirons ! Nous partirons pour Vichy, le pays des jupes à carreaux et des tournois de dames. Excellent, our s’y retrouver jusqu’à ce que toutes les cases soient vides. On pousse un pion devant soi, et puis..

     

     

     

    Il semble que, depuis la disparition de cette femme, une sorte de folie se soit emparée des habitants du Canton, auparavant si austère et conservateurs. Les voilà maintenant qui partent et courent dans tous les sens, munis de filets à papillons.

     Et en juin, que disent les écrivains !!?

    Mais ils oublient ce qu’ils cherchent,  ils oublient la femme de la cascade du Vallon et se jettent tous à poil dans la dite cascade...et c’est alors que surgit la demme de la cascade du vallon, furieuse :

     

    -       « Et vin diou, bande de p’tits salopiauds, v’nir crader ma flotte à pareille heure, c’est-y pas une honte, crénom dedieu, virez illico presto de ma mare à canards !

     

    -        Sortez vos bouées, vos canes à pêche, j’ai faim, pas toi, pas vous, quelques carpes feront l’affaire, bien grillées, quelle ripaille en perspective !! Une belle aventure culinaire à partager.

     

    -       Qu’est-ce que tu dis ? Une symphonie en cascade majeure ? Mais oui, d’ailleurs j’ai apporté un piano à queue. Que le repas et la fête commence !

     

     

     

    La femme qui vivait dans le vallon de la cascade remit alors son bustier de dentelles blanches et le passage d’Alzheimer ne fut plus qu’un mauvais souvenir.

     

     

     

    Enfin...presque.

     

    Le lendemain, le joueur de dames du village avait disparu, ne laissant derrière lui que des cases vides...

     

     Et en juin, que disent les écrivains !!?

     

    - Au fait, quelqu’un a vu ma jupe à carreaux ?       

     





    A suivre..........;





      


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