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    Pour introduire cet atelier,

     

    une caisse de légumes et de fruits sur la table,

     

    au milieu de nos pages encore blanches ...

     

    Ecritures de Novembre...

     

    Des mots s'ensuivent ...

     

     

     

    Je suis soleil derrière ma tête

     

    Devant cette nature morte

     

    Pleine de lumière

     

    Qui guirlande de vie

     

    Pauvre pinceau à la noix

     

    Devant cette abondance

     

    De sourire a soleil

     

    Coins et recoins

     

    De fruits et légumes et de branches

     

    Pommes et coings aux joues pleines

     

    Cornes rouges des piments cuivrés

     

    Poti pas si marron que ça

     

    Plutôt couleur chair

     

    Chapelet de noix pleines

     

    De plaines et de monts

     

    Larmes d’amandes

     

    Patate comme un chameau rebondi

     

    Patate souris câlinant le navet

     

    Garance en perle noire

     

    Touche sirop

     

    Charmant le tendre vert olive

     

    Enveloppé d’odeurs, de saveurs

     

    Pauvre pinceau

     

    Je reste avec mon tableau pas commencé.

     

    Gilbert

     

    ........................................... 

     

     

     

    Cette promesse de joie, je vais en faire quoi ?

     

    Je n’ose pas, pas encore, je regarde

     

     

    Pourquoi j’ai mal ?

    J’ai le cœur gros

    Comme ça

     

    Comme ce coing

     

    Charnu, cabossé mais touchant tout de même

     

     

    Tiens, je vais peut être commencer par lui

     

     

    C’était Noël, le dernier, on ne le savait pas

     

    De la couleur, de la lumière, disait l’oncle Jean

     

    Oui, oui, je m’y attelle, j’arrive

    Je m’y mets

     

     

    Je commence à rêver

     

    J’ai ébauché le coing, dans l’ombre à côté de la petite souris

     

     

    Couple insolite…

     

    Comme nous

     

    La prunelle de tes yeux, noire, parfois

     

    Je n’aime pas le noir, je vais le faire bleu

     

     

    Et les noix ?

     

    Ben quoi les noix ?

     

     

    Cabossées elles aussi, de naissance

     

    Famille à la noix, Noël à la noix, vie à la noix

     

    Heureusement il y a toi

     

    Retour à l’harmonie d’un soir, à l’abondance, aux saveurs, à la nature vivante ou morte c’est selon, ça ne tient qu’à moi

     

    Je décide

     

    C’est vivant, c’est mort,

    C’est le malheur, ou la joie

    La beauté ou la laideur

     

    Tout est possible

     

    Je suis le maître du monde, ah ah

     

    Sur la toile en tout cas

     

    Mais qu’est ce que cette caisse ?

     

    L’avant, l’après

    Vidée ou à remplir

    Utile ou inutile

     

    C’est moi qui choisis dans ma tête, dans mes dessins

    Vous y verrez ce que bon vous semble

     

    Un jardin d’eden

     

    La vie dans les pommes

    Une famille unie

    Pour la vie ou le temps d’un repas

     

    Je vais vous offrir cette table de fête

     

    Qui en chacun de vous réveillera des souvenirs

    Heureux ou malheureux

    Des nostalgies, des angoisses

    Des chagrins ou des joies

     

    C’est ma liberté

     

    Et la vôtre.

    Dominique

     

    ...............................................................................

     

     

    Cette commande de toile tombe à point nommé. Je crois n'avoir rien oublié, cette nature morte sera l'apogée de ma carrière ! 

     

    Tout est là, sur cette table:

     

    les formes rondes et angulaires,

    les couleurs chatoyantes de l'automne,

     les pigments dorés des fruits et l'harmonie des ombres et lumières.

     les touches de rouges et de noirs : l'osmose est parfaite!

     

    Tout dans ces éléments qu'offre la nature, reflète la bonté de Dieu:

     

    les rayons du soleil qui viennent caresser la peau sèche des rattes,

    la peau douce des courges, je sens monter en moi les senteurs de la vie...

     

    et pourtant,

     

    à cet équilibre précaire, il manque pourtant quelque chose,

    quelque chose d'infiniment essentiel à ce tableau, à son équilibre.

     

    Sur le marché, je n'ai rien manqué, j'ai pensé à tout ce qui ferait de cette toile l'image de la sérénité.

     

    C'est troublant...

     

    il y a bien le lisse et le rugueux, le verdoyant, le pourpre, l'air la terre- que dieu me pardonne mais cette création ne peut aboutir sans que je puisse découvrir ce qu'il me manque......

     

    mais oui! C’est ça! C’est incroyable !

     

    comment ne l'ai je pas vu plus tôt ce fruit qui représente tant de choses!

     

    sa chair, ses formes et ses couleurs, son goût exquis, son jus sucré et sirupeux...où l'ai je mis? Eve, où sont les pommes???

    Nathalie

     

    ............................................. 

     

    La lumière, L'ombre qu'il disait, étaient les 2 mamelles de l'INSPIRATION: On ne peut être peintre si l'on ne part pas de la lumière ou de l'ombre, ou des deux!!!!

     

    Caisse!? ai-je rétorqué, ai je rebondis, en sortant ma corne rouge pimentée de colère (appelée par certains le piment d'Espelette, c'est à dire le piment de la vie!!!),

     

    oui MOI c'est, c’est ça qui m'inspire, c'est ça qui me transcendait fait de moi cet IMMMMMMMENSE artiste!

     

    par ici une pom'pom' jaune, par ici une guirlande d'odeurs qui déclenche instantanément la saveur de racine charnue des jours de fête où le moindre coing et recoing en enfilade, me conduit vers le chemin des noix...

     

    les NOIX, LES NOIX, perles noires de l'automne où je vais poser un rai de lumière en or jaune et là dans la cagette vide, je regarde en coing et tapote sur le bouton patatecoingpom' et voilà,

     

    "pas-né" de la dernière nature morte, je verse ma larme d'amande douce, pour la peau charnue de la tête de souris appuyée sur l'épaule de la douceur d'automne: la pomme ocre!!!!! 

     

    Eh voilà, voilà, c'est ça l'innnnnnnnspiration, ça m'épanouit: noël comme hiver, été comme printemps, ça jaillit nuit et jour et alors là, à ce moment là: la lumière c'est MOI......

     

    AH, c'était donc ça votre innnnnnnnnnnnspiration, pour votre si GRANDE œuvre: "la cagette renversée"?????

     

    Je n'aurais qu'un seul mot à dire: MAGNIFIQUE!!!! MAGNIFIQUE!!!!!!!!

    Josephine

     

    ................................................................................

     

    Bon,il faut que je nourrisse le site "patate.com " pour donner de la visibilité à ma proposition.

     

    Je suis ici dans le jardin d'Eden où les promesses de joie sont de tous les instants, l'abondance se conjuguant à l'harmonie.

     

    J'ai un coeur gros comme ça à faire partager... Voilà :

     

    des formes aérodynamiques,rebondies,ressortant d'un clair-obscur .

     

    Des couples insolites rassemblés,de belles madames,drôles du museau à la prunelle des yeux, versant des larmes d'amande, des familles parmi lesquelles surgit la perle noire, d'autres tombant dans les pommes ...

     

    Tout ça doit se trouver dans la même perspective sans figurer du tout une nature morte.

     

    Les couleurs primaires seront là, bien tranchées.

     

    Il faudra distinguer tout de suite de quoi il retourne .

     

    Le commanditaire-mandataire ne pourra pas douter de son affaire,

    avec les moindres coings et recoins matérialisés.

     

     Ah,la noix ! Ne pas l'oublier.

     

    Encore quelques touches pour évoquer l'automne ... Voilà terminée la maquette de ce qui servira de bandeau pour les caissettes de fruits du géant de la distribution en ligne Pom-Pom.nat !!

    J.L

     

     ...............................................

     

    Quel jardin d'Eden !

     

    Je me baladais avec un coeur gros comme ça, en amoureuse au milieu de l'automne, la prunelle des yeux écarquillée, émerveillée, fondue au sein de cette nature en feu : couleurs chatoyantes, cuivrées, douces, carmin et vert sapin mêlées. L'enchantement !

     

    Toute l'harmonie de cette belle et bonne Terre suscite en moi mille caresses du regard .

     

      Tiens ! Deux larmes d'amandes sur mon chemin : je les glisse furtivement dans ma poche et poursuis ma balade...

     

    Mon pied trébuche sur une patate-coing.pom qui sourit au soleil . Je la cueille : la voilà qui réjouit les deux amandes effilées. Je déguste à petits pas, sous le charme de cette balade, le nez en l'air, les yeux parfois rivés devant cette belle lumière venue du ciel bleu azur ... Je me cogne bêtement à un arbre : deux coings jaune d'or, bien rebondis, viennent chuter lourdement au sol. Quel parfum !

     

    Ils finissent eux aussi au fond de ma poche. Soudain,quel tintamarre !

     

    Ce petit monde s'agite ... Mon Dieu,me dis-je,ils parlent,ils me parlent ! 

     

      Je sens alors l'urgence d'une composition florale et ...voilà un potimarron qui serpente jusqu'à moi . Je dispose au sol fruits et légumes ...

     

    Mais,c'est bien sûr ! il est là mon tableau d'Arcimboldo ! Il me reste à trouver une chevelure. Les cynorhodons feront bien l'affaire et ce piment rouge carmin délaissé viendra s'ajouter au tableau pour dessiner une bouche gourmande. Mes mains s'agitent, mon corps tendu compose, dispose, se tord et se tend. 

     

      Voilà, c'est presque fini ! Deux petites perles noires viennent ponctuer le regard souriant de cette belle dame nature. Ouf ! ça y est ! Arcimboldo peut toujours venir, je l'attends !

     

    Sylvie

     

     

     

     

     

     

     


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  • **Suite à la lecture d'un texte d'Henri Cueco : "Il en avait gros sur la patate ", les écrivains du jour se mirent à la recherche de mots puis d'expressions populaires en référence à la pomme de terre...  Ecritures d'Octobre...

     

    La pomme de terre dans tous ses états

     

                                                           Patate rate

     

     Vas-donc, eh, patate!

    lança la belle de Fontenay attifée d'un sac à patates, s'adressant à cette grosse patate affublée d'un nez en patate .

     

    -Tu veux que j't'en mettes une de patate?

    qu'il lui dit, lui qui en avait gros sur la patate,

    que j'te réduise en purée ?

     

    Ah, ils faisaient pas partie du gratin, ces deux épatants ! Le moindre pataquès leur donnait la frite - la frite pour se friter !

     

    -J'vois bien qu'tu veux me passer la patate chaude, toi qu'es farci d'bonnes intentions,

    grommela la Belle,

    alors qu'on est déjà dans la purée...

     

    -Et patati,et patata ! Tu m'épateras toujours, ma petite mousseline, avec tes patates !

    que lui répond le pataphysicien se faisant soudain patate douce .

    J.L

     

     ...............................

     

    Purée, quelle cata !

    Pourtant j’avais la frite ce matin et puis la Belle de Fontenay est arrivée ; bizarrement habillée, comme un sac à patates, ce qui n’est pas son genre ! Elle s’était mis la rate au court-bouillon complet ! Les yeux gonflés, le nez comme une patate rose, elle reniflait sans arrêt tout en se mouchant dans un pauvre petit mouchoir de mousseline qui demandait grâce.

    Dramatique…

    Elle m’a raconté sa journée de la veille en face. Faut dire que par chez nous la guerre est déclarée depuis toujours, entre la patate à l’huile et la patate au beurre, une frontière invisible mais tenace divise les familles.

    Là-bas, il y a le gratin… et justement Bintje, le beau Bintje qui draguait la Belle de Fontenay depuis un moment était venu la chercher avec une caisse d’enfer.

    Les mecs du coin l’ont mal pris, surtout le frère de la Belle tu penses ! Ils l’ont injurié « vas donc eh patate !» lui ont fait des frites sur son petit postérieur quand il tournait les talons. Ils lui ont pris la voiture et sont partis faire un tour avec… Ils ont mis la patate un max et, patatras, la caisse a débaroulé tout le coteau ! Dans la purée complet ! Son frère jurait que c’était pas lui qui conduisait, ils se sont refilés la patate chaude à tour de rôle. Bintje menaçait de réduire le petit Roberval en purée et promettait de ne pas lui lâcher la patate comme ça. Quel patakès !

    Finalement, Roberval a promis qu’il laisserait sa sœur aller où elle voulait mais les parents vont devoir payer les dégâts. Heureusement, ce sont eux qui tiennent la plus grosse pataterie du coin !!

    Michèle.

     

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    La Belle de Fontenay, bien que ressemblant à une grosse patate, décide de se faire rôtir au soleil. Telle une Duchesse mais vêtue comme un sac à patates, elle rissole rapidement, comme dans un four!
    Elle se dit qu'avec une telle robe des champs, elle aurait vite des vapeurs et son bronzage serait râpé.
    Elle ne voulait pas se farcir les quolibets de l'entourage, elle qui avait tant la frite!
    D'ailleurs, elle réduirait en purée quiconque ferait des remarques gratinées du genre "patate pourrie", elle, elle en ferait du hachis!
    Elle retira sa mousseline trop chaude, se muni de son fusil à patates! elle n'allait pas de sitôt lâcher la patate!
    Mais pas de pataquès, son nez, gros comme une patate, pris enfin une belle teinte Crumble. Satisfaite, elle se lève (à l'aide d'un cric...) et patatras, elle rate la marche et la voilà à terre.
    C'est terminé, pas de salade, j'arrête de vouloir ressembler à une patate chaude!!!!!

    Claire

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    Oh,quel pataquès !

     

    Vêtu comme un sac à patates, il débarqua en plein champ de Rose-vals où l'attendait sa petite patate adorée. Mam'zelle Belle de Fontenay, habillée en robe des champs, tranquillement baissait le nez comme une patate tant elle avait gelé, cueillant une à une de grosses crombees qu'elle prévoyait de cuisiner devinez comment ?

    ......... en gratin dauphinois.

    Surgit alors d'un buisson un nègre vitelotte, car il avait repéré la belle, espérant bien se la sauter, farcir, rôtir et même cuisiner en purée s'il avait le temps ... Mais, patatas espantadas ! L'autre, aussitôt, lui met une de ces patates ! Il atterrit en plein milieu du champ, recevant en pleine patate sans distinction des rose-vals arrachées ça et là avec ces mots : "Ze vé te réduire en purée !"

    La belle s'interposa et dit à Jacquou le croquant de patates : Lâches-pas la patate surtout ! Attends ! je vais chercher le fusil à patates. Elle n'en eut pas le temps : le rival fut estourbi en plein champ de ... Ouf ! Ils partirent tous deux main dans la main, tirant derrière eux leur sac à patates bien rempli, direction l'estancot dont ils étaient propriétaires : La Pataterie. 

    Sylvie

     

    Ecritures d'Octobre...

     

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    **A partir de mots trouvés dans le Dauphiné libéré du jour... sachant que le seul véritable événement du jour c'est l'atelier d'écriture au jardin ! 


    L'événement du jour

     

     

     

                                                        Du rififi à la Cour régionale

     

    En ce matin d'octobre, la Cour régionale se réunissait au grand complet à l'antenne habituelle. A part quelques membres excusés, certains absents et d'autres ailleurs, le match put commencer à l'heure dite après la demi-heure conventionnelle de mise en appétit.

    Dans l'immense salle en plein air, chacun se chargea de lancer des patates à la ronde, en ingénus athlètes de la plume. Le cannabis poussait à qui mieux mieux sous leurs yeux cependant qu'une révolte générale couvait alentour chez ceux qui en avaient assez de subir un sort contraire et de rester dans la purée.

    La séance se termina pourtant, comme il se doit, sans autre forme de procès.

    Ecritures d'Octobre...J.L

     

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    Du rififi aux Vans

    Le très célèbre atelier d’écriture s’est déroulé hier matin dans les jardins partagés sis le long de la cave coopérative vinicole.

    Les très honorables membres de cette association, encouragés par le magnifique soleil d’octobre qui rayonne dans notre beau pays, s’étaient ingénument proposés de venir écrire au jardin.

    C’est au cours de cette séance qu’ils ont eu à subir une immense humiliation. En effet, l’antenne de gendarmerie a fait brutalement irruption. Tollé général !!

    Le match entre ces écrivains-jardiniers et les forces de l’ordre n’est pas terminé et la révolte gronde dans le cœur de Vanséens .

    Michèle.

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    L'antenne dans cinq minutes ! La TV est là ; quel évènement !

    On nous film à l'occasion de l'atelier écriture dans cet immense jardin qui ressemble à la cour régionale, Un vent de révolte souffle :
     
    Pour ou contre planter du cannabis sur la parcelle commune?

    Notre ingénue secrétaire de Revivre se charge d'empêcher un rififi général.
    Elle ne veut en aucun cas subir la réaction de son employeur.
    Déjà, en octobre dernier, elle a dû arbitrer un sévère match :
     
    Pour ou contre planter des patates sur la parcelle commune?

    Claire 

     

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    Du rififi au jardin

     

    La cour régionale des comptes débarqua en plein mois d'octobre, comme prévu, sur l'immense jardin, terrain prêté par la commune. Elle était conviée à un pique-nique géant au jardin avec écriture.

    Petits plats dans les grands et stylos toutes antennes branchées, car la fanfare était de la partie, comme à l'accoutumée.

    Ecritures d'Octobre...

    La fête battait son plein  quand soudain un général en faction repéra au milieu des ailantes  un plan de cannabis. Un match à palabres s'engagea. Les jardiniers étaient taxés bien évidemment de baba cools branlots.

    Subir ou se révolter : that is the question !  Le débat est engagé : drogues dures ou douces ? Cela sera discuté à la prochaine assemblée générale qui se tiendra  3 route du Vivarais  le mardi 16 octobre à 18 h.

    Sylvie.

     

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    Bonjour,

     

    L'association Eclats d'Ecrire est heureuse

     

    de poursuivre sa collaboration avec REVIVRE

     

    et de vous proposer

     

    un atelier d'écriture mensuel

     

    au jardin partagé (ou en salle durant les mois d'hiver).

     

     

     

    Prendre un temps pour soi, pour jouer avec les mots sans se prendre la tête,

     

    se faire plaisir et se découvrir...

     

     

     

    L'atelier d'écriture aura lieu tous les deuxièmes mardis du mois, de 10h30 à 13h.

    Il est ouvert à tous les membres de REVIVRE, dans la limite de 12 participants

     Un repas partagé clôture ce temps de convivialité.

     

     

     

     

    Attention, la première séance aura lieu le 16 octobre !

     

     

     

     

    A bientôt en écriture,

     

     

    La joyeuse équipe EClats d'écRIRE et les jardiniers


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    *La première consigne du jour était  de penser à un lieu de rêve...


                       * En 2ème consigne : Imaginez un slogan qui définisse le lieu.


    *et pour conclure...3è consigne : Imaginez un être que vous auriez aimé rencontrer, imaginaire ou fictif.

     

    Amis lecteurs.... c'est pour vous !

    Chacun de nous devait commencer un texte sur une page vierge ( sobre et simple).


     l'Uchronie

     «  Le monde selon vous »

    John IRVING, écrivain.

     

    Il est temps de partir John...

    D'accord, mais pour où ?

    Avec qui, je le sais. Mes crayons sont prêts, mon temps aussi. Ma feuille blanche n'attend que la direction à suivre.

     

    Laisse courir les mots, invente moi un monde selon..avec qui bon te semble, les yeux fermés, I will survive...


    Avec moi tu feras mieux que survivre John. Prends ton passepartout nous traverserons des frontières. A l'Est tu renaîtras.

    Allons, il est l'heure.

     

    Minuit moins dix. L'avion décolle dans 5 mn. Les bourriches d'huitres remplissent la soute; De la Marennes-Oléron premier choix.

     

    Mais voilà l'ouragan tant attendu qui fracasse les arbres, fait décoller les voitures et plaque les avions au sol. Des bourriches d'huites premier choix s'éparpillent sur la piste de décollage. John saisi son stylo...

     

    et puisqu'ils sont en Uchronie, l'avion a évité l'ouragan, les arbres sont toujours enracinés, les voitures sont là, sagement garées sur le parking et les bourriches d'huitres ne sont pas récoltées de toute façon vu qu'en Uchronie cela n'existe pas !!! Et moi, je fais c'que j'veux avec mon John !

     

    Au diable les avions, les horaires a respecter, viens te coucher et laisse tes rèves faire le reste. Ca commençait par : et si on allait en Uchronie.........

     

    Tu as dit U. CRO. NIE, mais il est où le soleil ? Dans nos cœurs peut-être, non ?

     

    • Non, ce n'est pas le pays ou on nie les crocs. Quoique. On l'a inventé : un pays de douceurs ou les crocs ne font que fendre la pulpe de fruits goûteux et mordiller la nuque de ceux qu'on aime. Ca n'empêche pas de goûter aux huitres. On continuera à pied pour l'Anachronie.

    • On y est, rien n'est plus comme avant. On gobe les huitres et ça fait un grand UKR ! On se retrouve au lit et ça fait un nid. Océanie même n'y retrouverait pas ses petits, car au mitan du lit coule la cascade du Vallon. Point de désert en Transylvanie !

     

    John relève la tête, surpris. Le temps s'est échappé. Tant que son stylo courrait sur la feuille comme l'ouragan qui balayait les idées reçues. John relève la tête et sourit.


    Non, me sourit ! Ahh ! Uchronie, quand tu nous tiens, on y croit ce que l'on rêve............

     

      

    Et en juin, que disent les écrivains !!?



      

          DANS CHAQUE HUITRE UNE PERLE...........



     Claire

     


    ...........................................................................

     

    Sous les palétuviers la plage

     

     

     

    -Jacques,où es-tu ?

    -Tout nu sous le palétuvier. Je te conseille de garder ta chemise : le sentier est plein d'embûches ! Et de buissons épineux !

    -Mais où es-tu donc passé ? je ne vois pas de sentier ! Tout est embrouillé .

    -Ferme les yeux . Ecoute . Ecoute ma voix . "De chrysanthème en chrysanthème, à chaque fois sur une erreur..." Non,pas celle là, attends...

    -Non,pas les chrysanthèmes ! notre île a une nature luxuriante,choisis,choisis quelque chose d'autre,le chrysanthème ça plombe !

    ...et puis ça pue ! Tu avais pourtant le choix,t'es vraiment un pessimiste ! pourquoi pas des orties,des ronces ou des chardons ? Allez,emmènes-moi quelque part,mais fais-le bien .

    Fais le bien,fais le bien,toujours le bien,mais fais-moi mal,Johnny ! Emmènes-moi au ciel ! que je mire les étoiles dans la profondeur de tes yeux...

    -Eh bien,si tu veux de l'action et du rêve on y est . Je suis là,les pieds dans l'océan bleu,au pied de la falaise . La falaise de cent mètres que tes pas surplombent en ce moment . Je te vois . N'aies crainte ! Je t'attends . 1,2,3, à 4 tu sautes. 1,2,3...

    -...dans les choux,parce que les chrysanthèmes ça pue la mort,alors que les choux ça sent la vie . Même pas mal,Johnny ! ... Jacques,où es-tu encore ?

    -Je suis là.

    -Mais je ne te vois pas,je suis dans les choux ! Jaaaaaaaacques !   ...

    -C'est mieux dans les roses...rosa,rosae,rosa,rosis,rosis...

    ...et les poules,et les oies pour son dernier repas,car il est temps,il est temps qu'on s'en aille, vers Amsterdam ou ailleurs ...

    -Ouf ! j'ai retrouvé mon amour de marin,j'ai touché le pompon . Cela nous a porté chance car nous avons gagné à la loterie du village un billet pour deux pour le voyage de nos rêves ! Il va falloir qu'on se décide pour choisir la destination à l'automne prochain ! N'est-ce pas,Jacques,mon amour ...

     

     

                                                                        Sylvie

     

     ............................................

     

     

    Le filet à papillon

     

     

     

    Un jour, la femme qui vivait dans le vallon de la cascade a disparu.

     

    Volontairement ou non ? Tout le monde imaginait le pire comme le meilleur. Elle était étrange, il fallait dire, vivre nue dans les ondes de notre canton n’était pas pour plaire à tout le monde. D’ailleurs, tous ignoraient son nom.

     

    Son nom est pourtant Personne, sa jupe à carreaux Vichy, elle l’a oubliée sou le sol pleureur où elle avait accroché son bustier de dentelles blanches, mais Alzheimer est passé par là...et hop.

     

    -       oui, il va falloir le choper, cet Alzheimer, depuis qu’il rôde par ici, les gens se perdent, on ne se reconnaît plus. On pourrait s’organiser. Demain dès l’aube... Est-il gros ou petit ? Mâle ou femelle ? Agressif ou peureux ? Emmenons un filet d’envergure, quelques phéromones, quelqu’un a des appeaux pour ce genre d’animal ?

     

     

     

    A l’heure où blanchit la campagne, nous partirons ! Nous partirons pour Vichy, le pays des jupes à carreaux et des tournois de dames. Excellent, our s’y retrouver jusqu’à ce que toutes les cases soient vides. On pousse un pion devant soi, et puis..

     

     

     

    Il semble que, depuis la disparition de cette femme, une sorte de folie se soit emparée des habitants du Canton, auparavant si austère et conservateurs. Les voilà maintenant qui partent et courent dans tous les sens, munis de filets à papillons.

     Et en juin, que disent les écrivains !!?

    Mais ils oublient ce qu’ils cherchent,  ils oublient la femme de la cascade du Vallon et se jettent tous à poil dans la dite cascade...et c’est alors que surgit la demme de la cascade du vallon, furieuse :

     

    -       « Et vin diou, bande de p’tits salopiauds, v’nir crader ma flotte à pareille heure, c’est-y pas une honte, crénom dedieu, virez illico presto de ma mare à canards !

     

    -        Sortez vos bouées, vos canes à pêche, j’ai faim, pas toi, pas vous, quelques carpes feront l’affaire, bien grillées, quelle ripaille en perspective !! Une belle aventure culinaire à partager.

     

    -       Qu’est-ce que tu dis ? Une symphonie en cascade majeure ? Mais oui, d’ailleurs j’ai apporté un piano à queue. Que le repas et la fête commence !

     

     

     

    La femme qui vivait dans le vallon de la cascade remit alors son bustier de dentelles blanches et le passage d’Alzheimer ne fut plus qu’un mauvais souvenir.

     

     

     

    Enfin...presque.

     

    Le lendemain, le joueur de dames du village avait disparu, ne laissant derrière lui que des cases vides...

     

     Et en juin, que disent les écrivains !!?

     

    - Au fait, quelqu’un a vu ma jupe à carreaux ?       

     





    A suivre..........;





      


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  • En mai, fait ce qu'il te plait... il parait!!

     

    et bien pour faire courir nos crayons sur le papier ce jour là, la consigne était d'écrire un texte avec le plus de mots commençants par "DE"

     

    Voici...

     

     

    Derechef, Démosthène délirant détalait dans le désert, délaissant derrière lui Denis déhanché, lui même déçu, démuni par ce faux départ.

    De ci, de la, comme un dératé démoniaque il découvre un derrick décoré de détritus, de déchets déodorants.

    Déconne pas Denis ! Dédé, désirant dénudé, un débardeur à la main, court tel un dératé derrière toi, sa demande à la main.

    Décidément, pas désespéré le bougre ! Devant toi, Denis, un destin délicieux se dessine sans dette, ni dehors, ni dedans.

    Quoi, un bon début, une destinée  tel un dessert, non ?

     De Sylvie.

     .............................................

     

     

    Début décembre, le destin de Dédé dériva.

    Devin parmi les devins, il débarqua déguisé en détritus dans nos débats décisifs sur les déchets.

     

    Il déambula devant les députés dédaigneux, se déhancha derrière les décideurs défaitistes, les démons détrônés par leurs dérives destructrices.

     

    Pas de dérobade possible dit-il,

    c'est un délit de démissionner devant tant de déception.

    C'est votre devoir désormais de dératiser ces décombres, de décapsuler ce débarras débordant, de déraciner, de désherber et démêler  ce désert de dégâts.

    Il faut en découdre et décapiter cette destinée d'ordure décrétée par les découvreurs d'immondices. 

     

    Des lors, les députés déridés, les démons devenus délicieux se déridèrent pour dépiauter, démêler sans jamais décevoir les plus dépités.

     

    Ils détruisirent les décors décalqués sur les déchetteries et délirèrent debout, déguisés et débarrassés enfin de leur destruction déconnante.

     

     De Nathalie.

     ...............................................

     

     

    Ce moine défroqué, délirant, démoniaque et détesté,

    une fois dégrisé, défendait sa destiné.

     

    Désespéré, il demande un débat quant à son devenir.

    A dessein, la foule déchaînée, dédaigneuse désirait décidément en découdre et s'en débarrasser. Elle était devant, derrière, debout, impossible de détaler, de se désister, de descendre.

    Elle le détroussa, le déculotta, le déposséda, le démantibula et... le décapita !

     

    Dégoûtée de voir cette tête désolidarisée elle déambula.

     

    Le moine, démembré, gisait, dérisoire. Devoir fait, dédaigneuse elle déserta la décharge.

    De Claire. 

    ...................................................

     

      Le Denis, pas mal dessalé,

    désherbait de ci de là, derrière comme devant son délicieux débit de déjà- vu démodé.

    Décidément, quelle dérive: le désert débarquait dès lors.

    Quel dépit! Après le défi du défrichage. Il avait fallu en découdre, déracinant, au début, et dégageant les détritus décorant les décombres.

    Dédé, dégrisé par défi, l’avait aidé à démêler le décor, à dépolluer, à dédorer, pas dédaigneux, sans dérision, dératisant dehors, dedans, en bon démon débutant qui dénie sa démission pour la députation.

    Les dés, dès lors, étaient jetés.

    De Jean Louis

     ................................................

     

    Nous vous invitons a revenir nous lire d'autres textes sont a venir...

     

     

     

     

     

     

     

     


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