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Vendredi 20 janvier,
A quelques-uns nous sommes allés rencontrer les jardiniers du lieu dit "La Clémenterie" situé à La Souche près de Jaujac.
Quelques images du p'tit coin de paradis qu'offre Dame nature !!
Je vous laisse découvrir sur le blog du réseau des jardins en partage le déroulé de notre journée...
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Quelques mots des uns et des autres...
Avec ceux-ci, un montage en dictons...
- Jean-Marc sort de l'ombre et le vent expédie les soucis sur la lune !
- Les orties comme les soucis sont parfois salés mais donnent toujours du piquant à la vie !
- Un ver de terre, ce croquant, était amoureux d'une coccinelle. Ils se retrouvèrent à taper le carton à l'ombre d'une pimprenelle et partageaient une sieste sous la lune quand une taupe ajouta du piquant à leur volupté.
- Mieux vaut de petits soucis dans son jardin que de gros en son destin.
- J’ai la ratatouille qui me démange, alors je plante un p’tit peu, ça me gratouille, et ça s’arrange, alors j’jardine ce que j’peux.
- Plantoir et arrosoir valent mieux que cagnard et désespoir.
- Si tu transpires à la pleine lune, récolte tes agrumes.
- Sieste au solstice fait pousser le lys.
Et à l'appreciation de chacun deviennent la morale d'une histoire...
Petit potiron deviendra grand
Il était une fois un petit potiron qui vivait en bonne harmonie parmi les siens dans un champ de potirons sans fausses notes.Oh,il y avait bien parfois des moqueries qui jaillissaient du champ voisin de courges, du genre :
"oui, mon pote, tu iras au ciel, parce que les potes iront!"
Mais cela ne portait pas à conséquence. Le petit potiron aimait écouter sa grand-mère toute fripée lui raconter des histoires les soirs de pleine lune.L'une d'elles l'impressionnait particulièrement : la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf. Le petit potiron tremblait de tous ses membres quand il l'entendait, pressentant bizarrement un destin fatal qui le concernait.
Qu'avait-il donc à voir avec ces animaleries ?C'est qu'il voyait bien ses gros parents autour de lui dont quelques uns parfois disparaissaient, emportés dans les airs par des créatures verticales. C'étaient toujours les meilleurs qui partaient les premiers (car dans l'univers potironnesque le plus gros est le mieux qu'on puisse prétendre).
Le petit potiron, particulièrement observateur et déluré pour son âge, avait bien repéré tout cela et il se disait à part lui : tant va grossir le potiron qu'à la fin il sera marron !
Cependant, croyant échapper à ce tragique destin,il entreprit une mutation qui donnerait ce qu'elle donnerait.
Et,de ce jour là naquit le potimarron.
Jean louis...
La daube de ce sanglier, qui a ravagé mon jardin, me laisse un goût, amer certes, mais doux aussi... Au moins celui-ci ne piétinera plus mes plate-bandes !!!!!
Elles sont si précieuses, mes plate-bandes, si fragiles et délicates, comme moi, que je les cultive avec sérénité, surtout les soirs de pleine lune, sous le chant rassurant des grillons enivrés par cette symphonie d'odeurs qui remonte jusqu'à lui,
LUI, le jardinier de mes rêves... Grand, Beau , Bronzé, Elancé... Ahh !
Juste un petit bémol vient troubler ce beau tableau: ce sont les nuits de pleine lune car il doit terriblement transpirer pour récolter ses agrumes... Dans ces moments là, je retourne à mes plate-bandes, et je SOUPIRE...
Je soupire en observant les amours de la petite coccinelle et du ver de terre, et je cherche avec grand acharnement la justice ici bas :
Voilà un grand amour de l'infiniment petit, là, sous mes yeux, et moi qui suis si seule et pourtant si fragile et délicate, infiniment petite aussi finalement... et là dans un dernier grand élan philosophico-sentimental, je me rends à l'évidence: MIEUX VAUT DE PETITS SOUCIS DANS SON JARDIN QUE DE GROS EN SON DESTIN !
JoséphineLe ver de terre, la coccinelle et Jean-Marc
Sous le soleil battant,
une symphonie d'odeur remonte jusqu'à lui
Le ver de terre, luisant,sort de la terre fumante.
« bonjour Mme la coccinelle ! »
Celle ci rougissante, fait mousser les petits points noirs de ses ailes frémissantes,
tend l'oreille au doux chant voluptueux de ce doux inconnu.
Croquant de concert chénopodes et feuilles verdoyantes de potiron, ils se glissent langoureusement sous les rondeurs orangées de ce beau fruit d'automne.
Mais Mme coccinelle a l'estomac fragile, hésite a grignoter davantage ...et rassasiée... pfuitt ! Prends son envol.
Car la nature est ce qu'elle est........
Notre gourmand ver de terre pris par les affres de ses envies ne voit pas surgir la bêche tueuse de Jean-Marc le jardinier.
Notre ver de terre meurt sous le coup de butoir de l'outil.
Le fruit mûr lui tend les bras. Il n'y résiste pas et le cueille prestement.
Tant va grossir le potiron qu'il va devenir marron.
SylvieInsomnie
Le soleil arrive.
Une symphonie d’odeurs arrive jusqu’à moi et me sort de ma torpeur.
Je m’étais endormi, finalement.
La douceur du jardin n’y est pas étrangère.
C’est dans ce lieu que je viens toujours, quand les soucis m’accablent, quand le sommeil me fuit toute la nuit, que je tourne en rond chez moi, en vain.
Alors il faut que je sorte. Et mes pas, tout naturellement, m’amènent en ce lieu.
Je salue mon persil, admire sa persistance.
J’arrose mes deux potirons, leur balbutie quelques encouragements.
Et je m’assieds là, sur ce banc, un goût amer dans la bouche, comme un potager après le passage des sangliers.
La lune presque pleine est en train de se coucher.Les fleurs de la plate- bande semblent sourire.
La paix revient en moi.
Quand le soleil arrive, quand les odeurs se réveillent et quand j’ouvre les yeux,je me sens plus léger.
Quelque chose de magique m’est arrivé.
Je me lève, joyeux, libéré.Alors mon regard se porte sur une petite fleur qui a poussé dans la nuit. Je me penche. C’est un souci, un tout petit souci de rien du tout, tout tremblotant, ébloui par la lumière du jour.
Avec émotion, je vais lui chercher un peu d’eau.
Et avant de repartir, j’entends sa voix, sa toute petite voix de petit souci, me dire :
« Mieux vaut de petits soucis dans son jardin que de gros en son destin. »A suivre....
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*3 bouts de papiers, sur lesquels on écrit 3 mots à notre choix.
Et des mots naîtront des ACROSTICHES...
* Plusieurs textes nous sont lus, dont on tirera 3 bouts de phrases chacun.
on choisit une phrase et on prend 10mn pour écrire la suite sans lever le crayon.
Pèle mèle ...cela donne ceci...
ais où tu vas toi ?
nterdit de quitter le chemin !
on ! Mais si ! Mais non !
t toi, tu vas où comme ça ?
inute papillon !
n silence je te dis.
e parle plus
ais-toi, et marche !
IsabelleLa fraise en pantalon
« Quel drôle d'objet que ce vêtement là!? … D'abord je n'occupe qu'une seule jambe et du reste,
je m'y coince !! » râlait-elle en s'efforçant quand même à y rentrer.
« Mais comment diable font ces hommes pour se vêtir ainsi en tout temps !
Peut-être devrais-je mieux porter une jupe... »
Là au moins, je serais à l'aise et sans doute même je pourrais danser...
Mais qu'allait-elle faire de ce pantalon ?
« Tiens, et si je l'offrais à cousin Haricot Vert ?...
A lui, cela devrait lui aller à merveille !!
E2m
Mise en garde
- "Votre chemin, il a disparu..."
- Non, ce n'est pas possible ! Je suis encore passé par ici le mois dernier!
- Sans doute, sans doute, mais les choses ont bien changé depuis...
- Je ne comprends pas...
- Oh, c'est pourtant très simple!
- C'est vous qui le dîtes mais, pour moi, c'est incompréhensible.
- N'allez surtout pas chercher des explications en rapport avec la saison, les dernières pluies, un glissement de terrain ou... je ne sais quoi...
- Le mystère reste entier.
- C'est pourtant très simple, je le répète.
- Alors ?
- C'est une décision administrative.
- Une décision administrative?
- Eh oui.
- Qui consiste en quoi, s'il vous plaît?
- Et bien ce chemin a été rayé de la carte. D'ailleurs, regardez la toute dernière édition.
- En effet, le chemin n'y figure pas. Mais comment a-t-il pu disparaître sur le terrain?
- Ah ça,c'est le secret des instances supérieures qui nous gouvernent et ont la haute main sur l'imaginaire comme sur le réel...
J.L
.......................
i pute ni soumise, vous dis-je !
igre-douce, sans aucun doute !
nstinctive, sensitive, créative.
i tu la rencontres sur ta route
uis ses pas au-delà du doute,
vance à ses côtés,
e marchande pas ses capacités,
omble-là sans attaches !
nfin aime-la, te dis-je !
collectif
…...................
evoir Veniset mourir... d'envieénération perdue ?uage sans formeternité perdue.
collectif
....................
Fi...... !!!!
Fi ! quel toupet gente dame !
je n'aurais point imaginé une telle désinvolture, aussi échevelée aussi osée!
Ah, oui que diantre ! je le répète encore: quel toupet !
Votre joli minois ne laissait point entrevoir une telle coquinerie, une telle pirouette!
-"Mais dites moi, sieur votre mari est-il donc au courant? Ne vous a-t-il pas pressée de questions?-bien légitimes d'ailleurs après un tel exploit!
- Ah vous dites qu'il n'y voit goutte, que son lorgnon n'est point assez ajusté!
Vous en profitez bien trop ce me semble ma chère!"
Et dire qu'hier encore j'entendais dire de vous dans les salons de la duchesse d'Uzes:"Ah la nouvelle dauphine: une véritable perle: douce, délicate discrète et si naïve...un vrai petit chaton!"
Une véritable tigresse, oui!!!! J'en ai connu des dauphines coquines, friponnes,
mais alors là, vous, vous m'épatâtes à me couper le souffle... l'affaire sera difficile à étouffer,
mais quel plaisir d'essayer!!!!!
Joséphine
ire et danser
uvrir son coeur
nanime et
éger
crire, se laisser aller
éaliser.
E2m
ans joie il chemine
ffrant son désarroi à tout va
orgnant son voisin en l'enviant
maginant être un autre
ombant de sa chaise trop haut perchée
surpateur range ta façade...
écide toi Homme,
t prend ton envol.
E2m
.................................
out à trac
l'improviste voilà qu'il sort sa
lague.......la vide sur la table,
llume ensuite les brins
onsumés en un rien de temps.
J.L
...................................
evoilà l'hiver
t ses petits ennuis.
ul ne peut ignorer les
ntempéries
âcheuses.
ongues soirées
nrhumées à
uminer...
J.L
rogne !
âle ,râle donc, ça fait du bien!
ttention ! Avec modération.
iens donc...encore !
vresse.
endresse, souplesse :
ne certaine idée du bonheur.
onner, recevoir, l'un est fait de l'autre.
changer pour le plaisir.
J.L
ouette et édredon
deur de lavande
coutant mon cœur qui bat si fort...Joséphine
........................................
Au bout du chemin...
Sa vigne est au bout du chemin
Et je le suis, main dans la main
Le cœur gros de voir
Son souffle qui s’essouffle
Son regard qui gémit
Sa vigne n’est pas plus loin
Que le bout du chemin
Et c’est quand même trop loin
Et je sens dans sa main
L’envie d’abandonner
De ne plus essayer
De fermer les rideaux bleus
De rester couché comme à l’hôpital
Sa vigne est au bout du chemin
Un chemin mille fois parcouru
Des années, des années, des années
Du travail, du travail, du travail
Sa vigne est au bout du chemin
Cette année envahie d’herbes folles
Le raisin ne sera pas ramassé
Il serre ma main
Regarde le ciel
Et nous faisons demi-tour.
Isabelleù me cacher pour ne rien faire ?
l n’est pas de plus grand plaisir que
uivre le temps qui passe
rrémédiablement
ivre le moment présent.
t rien d’autre
ravailler, pour quoi ?
tre, c’est le seul but de la vie.Isabelle
......................
llons enfants egardez avec vos yeux avec vos mains aressez les nuances
coutez la chanson des couleurs
umérotez les airs
riez, chantez, courez, nvitez, initiez, inspirez t puis doucement evons le pied
Collectif
......................................
Gourmandise enfin permise
Avec modération
Tarte tatin
Exquise au demeurant
Alléchante de son odeur enivrante
Unique pour qu’enfin je la mange !
Collectif................
Et pour conclure... 2 autres façons de lire "naissance"
Nature douce et amère, s’essaime au gré du vent
Apportant la semence
Il était une fois, la vie
Souhaits
Sortis tout droit de la folie
Annonciateurs de renouveau
Nuances s’en donnent à cœur joie !
Chavirent et tanguent
Et tout recommence...
CollectifNouveau départ
Arrivée juste à temps
Inspirée par le défi
Soutenue par l’envie
Suppliante à la vie
A jamais débutante
Nul ne doit compter le temps
Celui qui s’écoule trop vite
Et celui qui signale l’envol.
Collectifhttp://data0.eklablog.com/revivreaujardin/mod_article29518967_1.png
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Et voilà, quelques écritures Novemberesques qui ont emplis le 2è atelier d'écriture au jardin...
cette fois nos animateurs nous lisent 4 textes dans lesquels nous piochons 3 mots...
avec lesquels nous constituons 3 titres ,
en voici quelques uns...
* le voyage sauvage
* Le jardin de ma colline
* Un ciel tordu
*un tatouage parmi tant d'autre...
* l'âme abandonnée voyage
* La poussière s'abandonne au voyage pour reparaitre en verte constellation.
* L'or vert
* Dans son feuillage éteint l'âme s'accueille a fleur d'éveil.
* une cicatrice dans la constellation.
Puis en seconde consigne... nous choisissons un titre , et avons 3mn pour demarrer une histoire... qui va tourner toutes les 3mn d'écrivain du jour en écrivain du jour...
Des textes collectifs naissent.
La poussière s’abandonne au voyage pour reparaitre en verte constellation.
Poussière d’étoile, or vert, le voyage, la découverte ; les verts différents des frondaisons.
Dans son voyage, la poussière ne cesse de rencontrer de nouvelles molécules plus ou moins stables, en plein essor, chacune de ses particules se dépose au gré du vent sur l’un ou l’autre et contribue à porter le vert vers une maturité différente, cette verte constellation est donc la rencontre improbable de tout ce que l’univers recelait de richesses variées, les révélant enfin.
A condition, bien sûr, d’être équipé des instruments d’observation adéquats. Le vert s’impose comme vérité ultime. Quelle aventure, partir de l’impalpable ! Quel voyage au cœur de la matière, à travers cet aspirateur dernier modèle que je traine d’étage en étage dans les bureaux ultra modernes – mais néanmoins poussiéreux – de la société Verconstelle.
Je m’appelle Maria.
Non, je suis pas « la femme de ménage ». Je suis poète.
Une cicatrice dans la constellation.
Mains aveugles, mains qui caressent, douceur
Au dessus du toit, le ciel.
Au dessus du ciel, on ne sait pas.
Mains aveugles, corps à découvrir
Constellation inconnue, désirée
Mains aveugles
Trouée béante
Corps constellés désirés
Plaisir éthéré constellé
Ouverture au néant
Dans une dimension démesurée pour l’homme
L’homme qui dans son camp de vision
Ne s’accorde qu’une vision à œillère,
Celle qu’il se fabrique,
Et s’engouffre dans cette cicatrice
Rejoindre ses méandres
Ne sachant de quel côté tourner son regard
Pour embrasser sa constellation
Une constellation qui lui est personnelle, archipel constitué d’îlots dont les ressources se complètent pour en arriver à cette personnalité entière avec, aussi, ses failles, ses cicatrices et ses bonheurs. La complexité du ciel en éco avec l’état intérieur. Et réciproquement.
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Un ciel tordu
Étrange, toutes ces formes là dans le ciel, un amas de nuages s'imbriquent les uns dans les autres sans formes apparentes...
Puis alors qu'aucun signe nous laisse le prévoir, nous apparaît un visage, un animal, tantôt doux , tantôt terrifiant....
Ahh, ce que le ciel peut nous inspirer quand, allongé dans l'herbe, on suit rêveusement les métamorphoses des formes fugaces qui s'échappent, se dissipent ou se télescopent.
Les baleines rencontrent les écureuils, des dragons apparaissent et crachent du feu sur la maison qui soudain s'enflamme dans un ciel devenu rouge.
Un cri violent m'échappe, je ne sais plus où est le réel, je ne sais plus si je dois appeler les pompiers ou prendre un calmant. Il fait si chaud soudain. J'aspire une bouffée de fumée noire et j'ai l'impression que mes poumons vont éclater. Je crois voir un sourire tordu qui me regarde dans le ciel.
Non, les nuages, les merveilleux nuages même après un ciel d'orage noir nous donne parfois un arc-en-ciel lumineux- fabuleux- après la tempête, le soleil – ciel tordu apaisé.
Apprends à regarder et à interpréter ce tableau mouvant au dessus de la tête ; ciel tordu, ciel fondu, ciel tempéré, merveilles et démons.
Libres interprétations … Le plaisir de rêver.
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Quelque chose d'éternel
Pourquoi diable avoir choisi ce titre ?Je n'en sais fichtre rien!
Je ne crois pas en l'éternité,attentif d'ordinaire à l'éphémère,au fugace,au précaire,au fragile.
Quelque chose d'éternel ?
Oui...mais quoi alors ?
Peut-être allez-vous m'éclairer avec ce qui va suivre ?
Je suis impatient...
Moi je te dis que ce titre va marcher. Les gens achèteront le livre rien que pour le titre.
Qui n'est pas en quête d'éternité ?
Toi,apparemment, mais peut-être te voiles-tu la face. Peut-être ne veux-tu pas le reconnaître ?
Je te dis que les gens ouvriront fébrilement ce livre et chercheront, page après page, ce quelque chose promis, attendu, désiré.
Peut-être le trouveront-ils ?
...dans un jardin séculaire, un jardin de monastère, j'ai senti ce désir d'éternité, ce plaisir intime qui se dégage d'un jardin d'aromates où fleurs et plantes mêlées donnent leur mélodie parfumée:
un parfum d'éternité...
...éternité volatile tout de même ; un parfum n'est-il point éphémère ?
Et que dire...l'éternel a trait à quelque chose en mouvement permanent, qui se répète, se reproduit à l'infini.
Alors,oui,ce jardin est éternel et pourtant il est fait d'éphémère...
(Jean-Louis-Isabelle-Annick-Emmanuelle)...............
Dans son feuillage éteint, l'âme s'accueille à fleur d'éveil...
C'est l'automne, celui précédé par l'été et son printemps, moments de naissance,croissance, extension et maturité, eux même emplis de découvertes, expériences heureuses ou mal vécues.
Voici donc l'automne, heure du repli, de la décroissance, tel un arbre qui après avoir donné tous ses fruits retire la sève de ses branches. Ses feuilles tombent, petit a petit sous l'effet du vent, ainsi est sa manière de se préservé du temps hostile à son existence ; il prépare l'arrivée de l'hiver, temps de repos, ou soudain tout semble mort.
Ainsi va l'âme, qui s'accueille, elle est en sa source, s'y ressource, observe, panse, cicatrise et lui donne un ton d'inertie introspective.
C'est là, où tout semble endormi que se trame l'impulsion d'une renaissance à un nouvel état, ici l'âme se prépare à s'éveiller délestée de ses anciens manteaux.
E2m
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Automne 2011,
Le moment est venu de broyer l'amoncellement de branchages en tout genre suite au défrichage de ce printemps,
le matériel pro de JMPA nous a rendu un fier service
voici un aperçu de l'ouvrage....
préparation de l'espace pour accueillir l'engin...
Oh hisse !!!
Et voilà,
après avoir admirer JM,,
je vous présente le coeur du moteur !!
...de temps en temps il faut dégager le trop plein pour que les rouages fonctionnent !
JM, encore lui...
à l'affut de la branche qui coince...
Les grands n'enfants s'amusent !!
lol !!
et la première pause café ....
Temps de coordination de
l'équipe,
quelques consignes pour
éviter le bourrage,
et ça repart !!
un aperçu du boulot
envoyé...
passage de la
débroussailleuse
pour éclaircir
l'espace...
Mi temps !!
Autour d'un taboulé apporté par Sylvie
Et ça repart !!
dans la joie etla bonne humeur !!
on commence à y voir plus clair...
Chef d'oeuvre jardinistique !!
place nette !!
la future surface a cultiver pour nos nouveaux jardiniers voit le jour !!
espace vu d'un coin de
jardin, avant
déblayage...
et voili le travaillage !!
ça se termine,
dernières brindilles...
Le résultat en vaut la
chandelle !!
vue du fond du jardin ...
Et voili, prochaine étape.... dessouchage, épandage....& Co !!
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