• écrire au jardin de Novembre

    Et voilà, quelques écritures Novemberesques qui ont emplis le 2è atelier d'écriture au jardin...


    cette fois nos animateurs nous lisent 4 textes dans lesquels nous piochons 3 mots...


    avec lesquels nous constituons 3 titres ,

    en voici quelques uns...


    écrire au jardin de Novembre

    * le voyage sauvage

                       * Le jardin de ma colline

                                            * Un ciel tordu

                                                                *un tatouage parmi tant d'autre...

                                                                              * l'âme abandonnée voyage

    * La poussière s'abandonne au voyage pour reparaitre en verte constellation.

                                                        * L'or vert

                   * Dans son feuillage éteint l'âme s'accueille a fleur d'éveil.

                                                            * une cicatrice dans la constellation.


    écrire au jardin de Novembre



    Puis en seconde consigne... nous choisissons un titre , et avons 3mn pour demarrer une histoire... qui va tourner toutes les 3mn d'écrivain du jour en écrivain du jour...


    Des textes collectifs naissent.

     

    La poussière s’abandonne au voyage pour reparaitre en verte constellation.

     

    Poussière d’étoile, or vert, le voyage, la découverte ; les verts différents des frondaisons.

    Dans son voyage, la poussière ne cesse de rencontrer de nouvelles molécules plus ou moins stables, en plein essor, chacune de ses particules se dépose au gré du vent sur l’un ou l’autre et contribue à porter le vert vers une maturité différente, cette verte constellation est donc la rencontre improbable de tout ce que l’univers recelait de richesses variées, les révélant enfin.

    A condition, bien sûr, d’être équipé des instruments d’observation adéquats. Le vert s’impose comme vérité ultime. Quelle aventure,  partir de l’impalpable ! Quel voyage au cœur de la matière, à travers cet aspirateur dernier modèle que je traine d’étage en étage dans les bureaux ultra modernes – mais néanmoins poussiéreux – de la société Verconstelle.

    Je m’appelle Maria.

    Non, je suis pas « la femme de ménage ». Je suis poète.


     Une cicatrice dans la constellation.

     

    Mains aveugles, mains qui caressent, douceur

     

    Au dessus du toit, le ciel.

     

    écrire au jardin de NovembreAu dessus du ciel, on ne sait pas.

     

    Mains aveugles, corps à découvrir

     

    Constellation inconnue, désirée

     

    Mains aveugles

     

    Trouée béante

     

    Corps constellés désirés

     

     Plaisir du ciel

     

    Plaisir éthéré constellé

     

    Ouverture au néant

      

    Dans une dimension démesurée pour l’homme

     

    L’homme qui dans son camp de vision

     

     Ne s’accorde qu’une vision à œillère,

     

    Celle qu’il se fabrique,

     

    Et s’engouffre dans cette cicatrice

     

    Rejoindre ses méandres

     

    Ne sachant de quel côté tourner son regard

     

    Pour embrasser sa constellation

    Une constellation qui lui est personnelle, archipel constitué d’îlots dont les ressources se complètent pour en arriver à cette personnalité entière avec, aussi, ses failles, ses cicatrices et ses bonheurs. La complexité du ciel en éco avec l’état intérieur. Et réciproquement.


     .......................


    Un ciel tordu

     

     

    Étrange, toutes ces formes là dans le ciel, un amas de nuages s'imbriquent les uns dans les autres sans formes apparentes...

     

    Puis alors qu'aucun signe nous laisse le prévoir, nous apparaît un visage, un animal, tantôt doux , tantôt terrifiant....

     

    Ahh, ce que le ciel peut nous inspirer quand, allongé dans l'herbe, on suit rêveusement les métamorphoses des formes fugaces qui s'échappent, se dissipent ou se télescopent.

    Les baleines rencontrent les écureuils, des dragons apparaissent et crachent du feu sur la maison qui soudain s'enflamme dans un ciel devenu rouge.

     

    Un cri violent m'échappe, je ne sais plus où est le réel, je ne sais plus si je dois appeler les pompiers ou prendre un calmant. Il fait si chaud soudain. J'aspire une bouffée de fumée noire et j'ai l'impression que mes poumons vont éclater. Je crois voir un sourire tordu qui me regarde dans le ciel.

     

    Non, les nuages, les merveilleux nuages même après un ciel d'orage noir nous donne parfois un arc-en-ciel lumineux- fabuleux- après la tempête, le soleil – ciel tordu apaisé.

     

    Apprends à regarder et à interpréter ce tableau mouvant au dessus de la tête ; ciel tordu, ciel fondu, ciel tempéré, merveilles et démons.

     

    Libres interprétations … Le plaisir de rêver.


    .............

    Quelque chose d'éternel

         
    Pourquoi diable avoir choisi ce titre ?

    Je n'en sais fichtre rien!

    Je ne crois pas en l'éternité,attentif d'ordinaire à l'éphémère,au fugace,au précaire,au fragile.

    Quelque chose d'éternel ?

    Oui...mais quoi alors ? écrire au jardin de Novembre

    Peut-être allez-vous m'éclairer avec ce qui va suivre ?

    Je suis impatient...   

      Moi je te dis que ce titre va marcher. Les gens achèteront le livre rien que pour le titre.

    Qui n'est pas en quête d'éternité ?

    Toi,apparemment, mais peut-être te voiles-tu la face. Peut-être ne veux-tu pas le reconnaître ?

    Je te dis que les gens ouvriront fébrilement ce livre et chercheront, page après page, ce quelque chose promis, attendu, désiré.

    Peut-être le trouveront-ils ?   

      ...dans un jardin séculaire, un jardin de monastère, j'ai senti ce désir d'éternité, ce plaisir intime qui se dégage d'un jardin d'aromates où fleurs et plantes mêlées donnent leur mélodie parfumée:

    un parfum d'éternité...     

    ...éternité volatile tout de même ; un parfum n'est-il point éphémère ?

    Et que dire...l'éternel a trait à quelque chose en mouvement permanent, qui se répète, se reproduit à l'infini.

    Alors,oui,ce jardin est éternel et pourtant il est fait d'éphémère...


                   (Jean-Louis-Isabelle-Annick-Emmanuelle)


    ...............


    Dans son feuillage éteint, l'âme s'accueille à fleur d'éveil...

     

    C'est l'automne, celui précédé par l'été et son printemps, moments de naissance,croissance, extension et maturité, eux même emplis de découvertes, expériences heureuses ou mal vécues.

     

    Voici donc l'automne, heure du repli, de la décroissance, tel un arbre qui après avoir donné tous ses fruits retire la sève de ses branches. Ses feuilles tombent, petit a petit sous l'effet du vent, ainsi est sa manière de se préservé du temps hostile à son existence ; il prépare l'arrivée de l'hiver, temps de repos, ou soudain tout semble mort.

     

    Ainsi va l'âme, qui s'accueille, elle est en sa source, s'y ressource, observe, panse, cicatrise et lui donne un ton d'inertie introspective.

     

    C'est là, où tout semble endormi que se trame l'impulsion d'une renaissance à un nouvel état, ici l'âme se prépare à s'éveiller délestée de ses anciens manteaux.

    E2m

    « BroyageAtelier d'écriture de Décembre »

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